Alors que certains de leurs camarades ont rejoint Paris, une vingtaine de gilets jaunes a retrouvé le rond-point Gérondeau, à Saran, ce samedi matin. Un symbole afin de montrer qu’ils n’ont jamais baissé les bras.
Avec ce côté irréductibles Gaulois, des gilets jaunes ont de nouveau coloré la France et quelques ronds-points, dont le désormais célèbre « Gérondeau« , samedi 12 septembre. De retour ? Non, corrige Michel depuis ce bastion saranais où une colère sociale s’est exprimée dès l’hiver 2018 : « On est toujours là. »
La nuance est, qu’avec ses camarades (ils étaient une vingtaine ce samedi matin, NDLR), ils n’ont jamais baissé les bras. Maigres retraites, mauvaise redistribution de l’argent, justice sociale, politique, origine supposée du coronavirus, « macronavirus« … Même après des mois de confinement, les motifs de colère alimentent toujours leurs discussions.
Revenir à Gérondeau est un symbole mais Pascal est perplexe même s’il a noté du mieux sur sa retraite : « Nous les gilets jaunes, on n’aura rien du président. » Quelques automobilistes klaxonnent en guise de soutien et applaudissent parfois en arrivant à leur hauteur. « On risque de revenir le week-end prochain« , annonce Pascal.
La Republique du Centre