La CFDT-Santé a appelé à une journée de grève et manifestations le 13 octobre pour réclamer l’élargissement du Ségur aux agents hospitaliers et territoriaux « Des établissements sociaux et services médico-sociaux»…Sans pour autant se joindre à la journée unitaire appelée par CGT et Solidaires ! Il est vrai que la CFDT a signé le protocole d’accord lors du Ségur de la Santé ; Comme FO qui appelle à une journée de grèves et manifestations le 06 novembre ! Alors difficile de se joindre à une journée d’action qui dénonçait cette mascarade. C’est dans ce cadre que les personnels médicaux sociaux de l’hôpital ont manifesté ! Difficile d’être crédibles lorsqu’une partie du personnel a été « oublié » par les signataires !!!! Ce n’est pas une prime qu’il faut pour les personnels mais une augmentation des salaires égale pour toutes et tous de 300€ nets par mois !
Leurs locaux sont à quelques mètres des consultations pédiatriques mobilisées lors de la première vague, certaines d’entre elles ont été redéployées dans les unités Covid. Mais le personnel du CAMSP de l’hôpital d’Orléans n’a pas le droit à la prime Ségur. Elles s’estiment oubliées.
Au cœur de l’été, les accords du Ségur de la santé débouchent sur « un accord de la fonction publique hospitalière » d’une valeur de 7,6 milliards d’euros par an. Le fruit de la grande consultation du monde de la santé suite à la mobilisation du personnel hospitalier pendant la première vague du Covid.
Cet accord comprend notamment une revalorisation salariale de 183 euros net par mois pour les professionnels paramédicaux (infirmières, aides-soignantes, professionnels médico-techniques, personnels de rééducation) de l’hôpital public et des EPHAD publics et privés non-lucratifs.
La revalorisation exclu le domaine médico-social. Au CHR d’Orléans et à l’antenne de Pithiviers, les membres du service CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) vivent cette situation comme une injustice. Un service dont le statut est coincé entre le sanitaire et le médico-social.
Au quotidien, le CAMSP accueille les enfants ayant un handicap lourd, âgés de 6 ans et moins. Elles assurent les soins, les rééducations et le suivi avec les familles. Démoralisées, la plupart des membres du service CAMSP (elles sont 11) pense à changer de service ou quitter le CHRO.
Le directeur de l’hôpital d’Orléans réagit.. Négativement ! Exclu des accords du Ségur de la santé, le service médico-social du CHRO demande un geste au directeur de l’établissement, Olivier Boyer. Mais ce dernier s’estime bloqué. « L’hôpital ne peut pas aller au-delà des accords du Ségur de la santé et accéder à la demande du service médico-social. C’est réglementaire. C’est inscrit dans les textes. »
Bien sûr !
NPA Loiret 17-10-20