«Qu’ils arrêtent ce chantage» : pour les sans fac, la mobilisation se durcit à l’université de Nanterre
Une quarantaine d’étudiants et militants de l’Unef ont occupé le hall du bâtiment administratif de la faculté des Hauts-de-Seine, dans la nuit de jeudi à ce vendredi, pour demander l’intégration des étudiants sans affectation. Près de 100 d’entre eux seraient concernés, d’après le syndicat.
⚠️ Rassemblement demain 10h devant le bâtiment Grappin / bât. B ! Soyons nombreux à les soutenir !
Les sans-facs appellent au soutien le plus large contre cette sélection sociale révoltante !
Après 7 semaines de cours et plus de 10 rendez-vous d’échange, la présidence de Nanterre vient de refuser toute négociation pour inscrire les 61 sans-facs restants !
M. Gervais-Lambony empêche les sans-facs d’étudier. Nous sommes de ceux qui refusent cette sélection sociale, qui touche toujours en premier lieu les jeunes des classes populaires, et ceux issus de l’immigration. Étudier est un droit, pas un privilège !
C’est pourquoi les sans-facs et leurs soutiens occupent actuellement les bureaux de la présidence pour exiger une chose simple : que M. Gervais-Lambony leur attribue des inscriptions !
RASSEMBLEMENT JEUDI 28/10 À 10H DEVANT LE BÂT. GRAPPIN / bât. B ! 📢📢📢
LES SANS-FACS OCCUPENT LES BUREAUX DE LA PRÉSIDENCE ! SOUTENONS LEUR LUTTE CONTRE LA SÉLECTION SOCIALE !
⚠️ Rassemblement demain 10h devant le bâtiment Grappin (B) ! Soyons nombreux à les soutenir ! ⚠️
Les sans-facs appellent au soutien le plus large contre cette sélection sociale révoltante !
Après 7 semaines de cours et plus de 10 rendez-vous d’échange, la présidence de Nanterre vient de refuser toute négociation pour inscrire les 61 sans-facs restants !
M. Gervais-Lambony empêche les sans-facs d’étudier. Nous sommes de ceux qui refusent cette sélection sociale, qui touche toujours en premier lieu les jeunes des classes populaires, et ceux issus de l’immigration. Étudier est un droit, pas un privilège !
C’est pourquoi les sans-facs et leurs soutiens occupent actuellement les bureaux de la présidence pour exiger une chose simple : que M. Gervais-Lambony leur attribue des inscriptions !
RASSEMBLEMENT JEUDI 28/10 À 10H DEVANT LE BÂT. GRAPPIN (B) ! 📢📢📢
Six semaines que les cours ont commencé à l’université de Nanterre et pourtant, 65 personnes attendent encore leur inscription. Ces « sans fac » n’ont toujours pas d’affectation, faute de place selon l’administration. Une sélection dénoncée notamment par l’UNEF, mobilisée ce lundi sur le campus.
Une nouvelle mobilisation a rassemblé entre 50 et 80 personnes sur le campus de l’université de Nanterre pour demander des affectations pour tous © Radio France – Soisic Pellet
Entre 50 et 80 manifestants ont dénoncé ce lundi sur le campus de la faculté de Nanterre la non-affectation de dizaines de personnes, alors que les cours ont débuté depuis déjà un mois et demi. Selon le syndicat étudiant UNEF, à l’origine de cette mobilisation, 65 dossiers n’ont toujours pas été acceptés par l’université. Parmi eux, des bacheliers qui veulent s’inscrire en première année, mais aussi des étudiants qui ont obtenu leur licence en juin dernier mais n’ont été acceptés dans aucun master.
Six semaines que les cours ont commencé à l’université de Nanterre et pourtant, 65 personnes attendent encore leur inscription. Ces « sans fac » n’ont toujours pas d’affectation, faute de place selon l’administration. Une sélection dénoncée notamment par l’UNEF, mobilisée ce lundi sur le campus.
Entre 50 et 80 manifestants ont dénoncé ce lundi sur le campus de la faculté de Nanterre la non-affectation de dizaines de personnes, alors que les cours ont débuté depuis déjà un mois et demi. Selon le syndicat étudiant UNEF, à l’origine de cette mobilisation, 65 dossiers n’ont toujours pas été acceptés par l’université. Parmi eux, des bacheliers qui veulent s’inscrire en première année, mais aussi des étudiants qui ont obtenu leur licence en juin dernier mais n’ont été acceptés dans aucun master.
Dorine fait partie de ces étudiants sans master depuis la rentrée. Malgré une licence de psychologie obtenue avec mention bien, les cinq masters demandés un peu partout en France l’ont refusé. Pourtant, « j’ai fait la licence qui correspond, j’ai même fait la spécialité qui correspond aux masters dans lesquels je postule, j’ai bossé pour ça, j’ai un dossier avec une mention bien… C’est vrai qu’on se dit ‘qu’est-ce qu’il faut de plus ?' », réagit Dorine.
J’ai bossé pour ça, j’ai un dossier avec une mention bien, qu’est-ce qu’il faut de plus ? – Dorine, en attente d’un master
Nalka pensait aussi qu’avoir le bac suffirait pour entrer en première année. Mais toutes ses demandes sont pour le moment en attente. « Je n’ai eu aucune réponse, ni oui, ni non », explique la jeune fille. A Nanterre, c’est un « oui si », c’est-à-dire qu’elle sera rappelée si un autre étudiant se désiste, « mais pour l’instant, personne ne m’a rappelé alors qu’on arrive aux vacances, je me retrouve sans refus, sans acceptation, en attente quoi », explique Nalka.
Raison invoquée par l’université : un manque de places et un risque de saturation dans certaines filières. Sauf que « lorsqu’on regarde le nombre de dossiers par filière, on constate que c’est dérisoire », assure Victor Mendez, étudiant élu à l’UNEF à Nanterre. « Par exemple, en L1 droit, c’est trois dossiers, en L1 psycho, c’est neuf cas : ça ne va rien saturer du tout », ajoute-t-il.
Sur les près de 130 jeunes sans affectation à la rentrée, la faculté de Nanterre a déjà accepté d’en inscrire finalement une soixantaine.