NPA Loiret

Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr

Keolis réorganise ses dessertes : Toujours plus de profits pour les actionnaires ! Moins de services aux usagerEs ! Plus de contraintes et petits salaires pour les salariéEs !

Entre pannes et incidents d’exploitation, la situation s’est dégradée sur le réseau TAO.

Les usagers grondent. Ils dénoncent le manque de fiabilité du réseau des transports en commun.

Le signal d’alarme est tiré ; les usagers n’en peuvent plus. Pas une journée, pas une matinée, pas une heure, presque, sans le moindre incident sur le réseau TAO des transports en commun.

La situation connaît une inquiétante dégradation. Entre le lundi 28 septembre et le vendredi 2 octobre, plus de 230 départs de bus ont été annulés; 115 pannes ou incidents dexploitation ont été recensés; le réseau des tramways na pas été épargné avec lannulation dune soixantaine de départs. Parfois, jusqu’à une dizaine de rames n’a pu circuler.

 Les explications se situent, semble-t-il dans les dépôts de Keolis ; elles inquiètent : Le parc est vieillissant. Nous manquons de pièces, de mécaniciens pour l’entretien Il faudrait davantage de chauffeurs. Le tram est aussi concerné avec des rames immobilisées chaque jour plutôt que d’être en exploitation.

Cinquante-cinq véhicules neufs, dont 29 bus électriques et 23 hybrides, rejoignent la flotte des 185 bus du réseau TAO. La promesse ? Moins de pannes, donc plus de fiabilité dans le respect des horaires et plus de confort pour les chauffeurs comme pour les usagers.

IL ETAIT TEMPS…..DANS DEUX ANS !  : La métropole a investi quelque 45 millions d’euros pour remplacer des véhicules vieillissants (certains avaient plus de 20 ans de service). Elle envisage l’achat de 20 à 40 nouveaux véhicules en 2023 et 2024. L’objectif est de ne plus laisser en service des bus ayant plus de 15 ans d’âge.

 
Fabrice Mayer, le directeur de Keolis Orléans, représentants des actionnaires – Val de Loire, accepte les arguments syndicaux. « Nous avons un problème avec notre matériel roulant qui est en cours de renouvellement. Et Fabrice Mayer, le directeur de Keolis Orléans – Val de Loire, ne donne pas un brusque coup de volant pour éviter l’argumentation syndicale.  « Nous avons un problème avec notre matériel roulant qui est en cours de renouvellement. Et puis, nous sommes confrontés à un problème d’effectif chronique. Il manque une vingtaine de chauffeurs. Cela s’est accentué avec le Covid. Nous avons dû suspendre notre recrutement et notre formation. Par ailleurs, le taux d’absentéisme dû à l’arrêt de personnes fragiles est plus fort en cette période. On est conscient des problèmes sur le réseau. On comprend le mécontentement des usagers et on s’en excuse. On travaille sur le sujet. » IL oublie les revendications syndicales : amélioration des roulements et des conditions de travail, sécurité, un meilleur salaire pour attirer et fidéliser les personnels de garages ou conducteurs/trices

Le remède est prévu mais encore repoussé   « Fin 2021, projette Fabrice Mayer, nous aurons 29 nouveaux véhicules électriques sur le réseau », projette Fabrice Mayer. Dans une éternité, donc.
Il est à craindre que les 230 départs de bus annulés et comptablisés n’appartiennent pas au domaine de l’exceptionnel. Le mardi 6 octobre, déjà plus de 120 annulations avaient été recensées dans la journée. De source interne, une statistique minorée… Soixante, la veille. Et une centaine, le mercredi.

Retard des élèves au lycée

La colère résonne dans les bus ; sur les quais des stations. Ici, un homme dénonce l’annulation matinale de trois bus sur la ligne 16 entraînant le retard systématique de son fils au lycée ; là, un usager raconte la difficulté à quitter Pôle 45, en soirée, lorsque le bus ne passe pas.

Les témoignages teintés d’exaspération affluent. Entre tramways bondés et bus de la ligne 7 surchargés ne s’arrêtant plus à certains arrêts, les étudiants subissent, également, la galère des transports.

Dès le 1 janvier 2022, la ligne 37 du réseau “tao” arrêtera de desservir l’axe central de la commune de Semoy, privant ainsi les habitants a un accès direct vers Léon Blum à St-Jean de Braye.

Les habitants situés sur la route de Saint-Jean de Braye seront, en particulier, ainsi privés d’un service qui est payé avec leurs impôts.

Une nouvelle offre de transport est envisagée : le TAD (Transport A la Demande) en minibus. Cette offre nous amène à nous questionner sur les motivations de la municipalité puisque celle-ci n’a pas tenu compte des besoins, avis des usagers et du taux de fraude qui nuit au taux de fréquentation.

Apparemment ce sont les élus qui ont validé cette nouvelle restructuration des transports de la ville. Ont-ils sacrifiés une partie des habitants de la commune au détriment d’autres afin de favoriser une ligne directe via l’Avenue des Droits de l’Homme vers le centre ville d’Orléans ?

En raison de la baisse de fréquentation des transports en commun suite à la pandémie, les usagers ont été contraints de changer leur mode de transport et leurs habitudes.

Ainsi, nous avons constaté qu’une partie des usagers qui prennent le bus ou le tram fraudent, cela va à l’encontre de la civilité MAIS PLAIDE ENCORE UNE FOIS POUR DES TRANSPORTS PUBLICS GRATUITS !

Cette décision prise impactera une partie de la mobilité des habitants de la ville de Semoy.


§ La Métropole d’Orléans a-t-elle envisagé toutes les solutions EN PARTICULIER LA GRATUITE DES TRANSPORTS ? NON !
§ Une proposition d’une offre de transport gratuite, comme dans certaines autres villes françaises ou européennes, aurait permis le maintien de certaines lignes.
§ Les intérêts propres des actionnaires de TAD-Kéolis sont-ils vraiment la cause d’un maintien ou non d’une ligne régulière ?
§ L’argument sans cesse répété de la politique de la fraude est-elle aussi fondamentale dans la « survie » de l’entreprise que nous pouvons le penser en observant le nombre de fraudeurs ?

Résa Tao va remplacer la ligne 8 du bus passant par Combleux

Jean-Philippe Deloge, directeur marketing et commercial entouré de son équipe, présentait en effet le nouveau système de réservation de navettes de sept places, par les particuliers et les scolaires. Résa Tao, c’est son nom, sera opérationnel à partir du 3 janvier 2022.

Cette nouveauté vise en fait à remédier au passage souvent à vide des autobus articulés à soufflet de la ligne 8 et passant par Combleux plusieurs fois par jour.

Un système qui ne satisfait pas tous les usagers… « Je ne comprends pas cette logique, s’étonne Damien, la trentaine, père d’un adolescent au collège Coubertin de Saint-Jean-de-Braye. Pourquoi ne pas avoir d’autres bus, en fonction de la fréquentation ? Les jeunes Combleusiens vont être de plus en plus nombreux dans les années à venir à se rendre au collège… » Réponse de la direction : « Les jeunes sont très à l’aise avec leurs téléphones portables et pourront réserver le passage de Résa Tao à l’aller comme au retour… ». « Mais ces ados ont précisément l’interdiction d’utiliser leurs mobiles au collège… La gestion laissée à des gamins, ça ne marche pas », argue un autre père de famille.

Même inquiétude du côté des aînés. Ainsi, Marie-Liesse, septuagénaire, n’aura que son téléphone pour réserver une navette Résa Tao la transportant jusqu’aux dessertes du tram à Saint-Jean-de-Braye. « Franchement, je ne comprends pas l’intérêt de cette interruption. »

Cette option écarte les personnes âgées en particulier et rompt avec ce qui fait le transport public : sa régularité !

Le transport à la demande – des navettes pouvant transporter de six à huit personnes – sera étendu à toutes les zones périphériques de la métropole.

Grossièrement, tous les habitants qui ne se trouvent pas à proximité du tram ou
d’une des grandes lignes régulières de bus pourront désormais en bénéficier,
de 6 heures à 21 heures, 7 jours sur 7.

A contrario, et pour faire face à la baisse du nombre de voyageurs depuis le Covid (-14% sur le réseau en 2021 par rapport à 2019), certaines petites lignes vont disparaître de la carte. C’est le cas par exemple à Combleux, où la ligne 8 ne s’aventurera plus. En échange, le transport à la demande y sera disponible. 

Un tram toutes les 20 minutes contre un tram toutes les 30 minutes.

À partir du 3 janvier, vous attendrez moins longtemps votre rame, à partir de
22 heures. Le tram roulera jusqu’à 00h30.

Elle vise d’abord un public étudiant. La ligne de bus N, comme nocturne, circulera les jeudis, vendredis et samedis de 00h30 à 4h30 – quand le tram n’est plus en service – entre le campus universitaire de La Source et Libération, en passant bien sûr par les quais de Loire et le secteur Bourgogne. En plus du chauffeur, un agent de sécurité se trouvera à bord pour assurer la tranquillité des passagers. Quatre allers-retours sont prévus par nuit.Cinquante-cinq véhicules neufs, dont 29 bus électriques et 23 hybrides, rejoignent la flotte des 185 bus du réseau TAO. La promesse Moins de pannes, donc plus de fiabilité dans le respect des horaires et plus de confort, de sécurité pour les usagers et les chauffeurs et de meilleurs salaires en plus pour les chauffeurs !     NOUS RESTERONS VIGILANTS 

Correspondant

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Information

Cette entrée a été publiée le 12 novembre 2021 par dans KEOLIS, LUTTES SOCIALES, ORLEANS AGGLOMERATION, TAO-KEOLIS.
%d blogueurs aiment cette page :