La Poste cherche à licencier plus d’une dizaine de factrices et facteurs de Nanterre. Pourquoi ? Parce que ces derniers ont fait usage de leur droit de retrait face à une boîte qui imposait une réorganisation du temps de travail avec la « sécabilité » : les postiers et postières se voient attribuer, en plus de leur tournée habituelle, des distributions supplémentaires à effectuer pour pallier les absences de collègues… ou plus exactement les suppressions d’emplois !
Il s’agit en fait d’un travail supplémentaire non rémunéré. La direction de l’entreprise cherche à l’imposer tous les jours, à coup de sanctions, de vigiles, d’huissiers… Le droit de retrait des facteurs et factrices de Nanterre a été appuyé par une mise en demeure de l’inspection du travail. Le syndicat SUD Poste a assigné La Poste au tribunal le 26 janvier. La direction de l’entreprise a peur d’une défaite et multiplie les procédures disciplinaires pour tenter de briser la résistance.
Faisons du 26 janvier le procès de ce travail gratuit, et d’une boîte qui ne respecte plus aucune règle !