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La présidence de Nanterre veut interdire l’UNEFArrêt de cette répression scandaleuse et inscription des sans-facs de Nanterre

Le Congrès de l’UNEF dénonce avec fermeté et exprime sa plus grande indignation face à la tentative sans précédent d’interdire tous les membres du bureau de l’UNEF Nanterre et la majorité de ces élus étudiants. Avec cette procédure d’interdiction honteuse M. Gervais-Lambony, se revendiquant soi-disant de la « gauche » dite « inclusive », tente tout simplement d’interdire notre syndicat sur la fac de Nanterre ! C’est un acte scandaleux mais surtout désespéré pour justifier son refus de négocier avec notre syndicat et le collectif des sans-facs qui occupent et se mobilisent depuis 7 mois pour exiger une place à l’Université.

Alors qu’il s’agit de 21 jeunes pour une université de 32 000, un nombre de cas dérisoire, les sans-facs font face à un mépris énorme, à un refus de négocier et à des méthodes autoritaires. On leur rétorque que ce ne serait pas possible de les inscrire par manque de moyen alors que la Présidence a déjà dépensé plus de 500 000 € en vigiles privés qui ont été déployés contre les sans-facs et leur soutien ! Violences, harcèlement des élus étudiants, intimidations, insultes, entraves, tout à été fait contre l’UNEF et les sans-facs pour refuser d’inscrire  ceux qui luttent contre la sélection. Sans succès, car la mobilisation n’a pas fléchi, et c’est pour cela que Gervais-Lambony monte au créneau en voulant interdire tout un syndicat et ce malgré le fait qu’il ait gagné la majorité absolue à 56% aux dernières élections ! Il veut casser cette lutte et empêcher l’UNEF de recenser les futurs sans-facs et de mener la prochaine campagne.
La mobilisation des sans-facs de Nanterre est la nôtre car elle conteste la sélection sociale qui se met en place à l’entrée de l’Université. Une sélection profondément discriminatoire qui exclut en premier lieu les jeunes issues des classes populaires et de l’immigration. Cette sélection, le gouvernement veut la renforcer avec son projet de mise en place d’un “Parcoursup” à l’entrée du Master et avec la perspective d’augmenter les frais d’inscription. C’est bien parce que les sans-facs contestent cette logique que leurs adversaires veulent casser leur lutte et leur infliger une défaite politique. L’UNEF soutient les mobilisations pour qu’ils obtiennent une place.
Le courage des sans facs nous montrent l’exemple pour construire des mobilisations contre la sélection et notamment contre les annonces du gouvernement. L’UNEF appelle à soutenir l’occupation et la mobilisation des sans-facs afin qu’ils soient inscrits dans la fac et la filière de leur choix. Étudier est un droit, pas un privilège. En ce sens, nous exigeons que des négociations se tiennent et que cessent les mesures répressives.

L’UNEF s’adressera à l’ensemble des organisations syndicales, notamment professionnelles, et politiques afin d’établir une réponse unitaire et forte face à cette répression.

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Cette entrée a été publiée le 10 juin 2022 par dans ANTI-JEUNES, ETAT POLICIER, ETUDIANTS, FACS, FRANCE.
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