SNCF Orléans-Les Aubrais (Loiret) :  En grève contre les suppressions de postes !

Ce mardi 14 juin, les cheminots des gares d’Orléans-Les Aubrais en colère étaient en grève quasi-unanime contre la suppression de leurs postes et la dégradation de leurs conditions de travail.

Sur la région Centre val de loire, la présidence est assurée par le PS qui développe une politique de casse subtile des services publics comme autorité organisatrice des transports

Nous retrouvons des vices présidences et élus PS et PCF et des écolos candidats de la Nupes… par exemple, L’écolo Fournier à Tours.

Les élections professionnelles à la SNCF auront lieu en fin d’année…

La région SNCF avec l’arrivée des trains regio 2N (qui vont remplacer progressivement les corails ) annonce 38 suppressions de postes pour 2022.

Elle fait des coupes d’effectifs à la manœuvre, les escales, accueils et fermetures de guichets surtout à Orléans, Bourges et Vierzon.

Sur Orléans, avec l’annonce de 8 postes à la trappe ça réagit rapidos avec la présence d’un camarade de Lo qui est à Sud et qui pousse pour qu’une intersyndicale locale et régionale déclenchent les hostilités…

La CGT traîne les pieds et par opportunisme se colle à cette journée du 14 très bien préparée et demandée par les cheminot(e)s.

A Orléans et aux Aubrais, 80 % de grévistes …les postes en production ont été doublés par des dirigeants de proximité…. c’est un succès !

La CGT tente de créer une grève régionale sans vraiment tenter le coup avec Sud ..pour fin juin…

La donne est différente…la CGT chez les asct de Tours ne se construit pas sur de l’anti Sud et est jugée comme subversive et trop émancipée par sa fédération…

Donc …la dci est une étape obligée depuis Sarko …il faut tenter de négocier avant de poser le préavis..

Depuis deux ans, ( Sud a laché le morceau il y à un an) nous faisons une grève guérilla en flingant les journées où nous faisons de l’accueil en gare de Tours( postes supprimés)…nous demandons la réouverture des accueils dans notre gare …la grève est larvée mais permet de poursuivre les discussions et entretient un climat anti direction…

Ce coup-ci, les camarades des deux OS se sont mis OK sur des revendications plus politisées…gratuité du transport pour tous les migrant(e)s,(IL FAUT SAVOIR QUE SEULS LES UKRAINIENS ONT DROIT AUX TRANSPORTS GRATUITS !) régularisation des emplois cdd en cdi et contre la transformation du métier de contrôleurs en flic ( contrôle en civil et camera piéton..) ..

Voilà…Tout cela pour dire que les camarades bureaucrates de la CGT mais aussi de Sud pro nupes sont débordés par l’envie de ne pas se laisser faire.. et sont obligés de suivre avec les élections de la fin d’année.

Le projet de la direction SNCF est de supprimer début 2023 une quinzaine de postes en gare (agents de manœuvre, agents d’accueil). La grève avait été préparée collectivement par un comité de lutte de cheminots de différentes fonctions qui a entraîné tous leurs collègues. Il y avait aussi la majeure partie des guichetiers qui, eux, ont déjà subi suppressions de postes et dégradation considérable de leurs conditions de travail récemment.

Dès le matin à 9h30, une trentaine de cheminots ont imposé au directeur d’établissement, surpris par l’ampleur de la grève, de venir s’expliquer sur la destruction des postes et l’aggravation des conditions de travail que cela suppose : il a concédé à cette réunion un aménagement des horaires de travail et des renforts à l’accueil les vendredis et dimanches. Mais ce que lui ont répondu les grévistes, c’est que ce n’est pas de renforts incertains dont ils ont besoin mais de garder l’effectif actuel, déjà insuffisant !

À l’Assemblée Générale de midi, plus d’une quarantaine de cheminots contents de se voir aussi nombreux ont voté pour continuerle mouvement, jugeant plus qu’insuffisants les petits reculs de la direction. Des discussions ont eu lieu sur le fait d’élargir le mouvement, de s’adresser à leurs collègues des gares de la région, eux aussi concernés par des suppressions de postes, mais aussi aux contrôleurs et conducteurs, qui seront impactés par ces suppressions en gare. Ils ont voté pour une nouvelle journée de grève et réélu le comité de lutte pour préparer les prochaines actions. La journée de mobilisation s’est terminée par un barbecue.