LA FIN DE DURALEX St GOBAIN ? Le four de Duralex mis en veille à partir de novembre, à La Chapelle-Saint-Mesmin ?
La CFDT chimie énergie Centre-Val de Loire annonce cette nouvelle, ainsi que la mise au chômage partiel des salariés. Duralex est un grand consommateur de gaz.
Selon la CFDT chimie énergie Centre-Val de Loire, la direction de Duralex (production de vaisselle en verre à La Chapelle-Saint-Mesmin) aurait annoncé vouloir mettre son four en veille, dès le 1er novembre, pour une durée minimum de cinq mois.
L’entreprise a affirmé que continuer de produire cet hiver « générerait des pertes intenables », compte tenu du coût actuel de l’énergie. DES DIVIDENDES EN MOINS POUR LES ACTIONAIRES VOILA LE MOTIF CACHE !
L’entreprise a déclaré dans un communiqué qu’elle affrontait « depuis quelques mois des conditions financières de production conjoncturelles très défavorables, uniquement liées au prix de l’énergie », qui a explosé après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Produire au tarif de l’énergie au prix du jour générerait des pertes intenables. Limiter notre consommation d’énergie dans la période qui s’amorce nous permet donc de préserver l’activité et l’emploi de Duralex », a déclaré le président de l’entreprise, José-Luis Llacuna, cité dans le texte.
Reprise de la production au deuxième trimestre 2023
La production au sein de l’usine historique de Duralex, située à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), ne devrait reprendre qu’au deuxième trimestre 2023, la société disposant d’une « couverture tarifaire déjà contractée sur l’électricité ». Le spécialiste du verre trempé affirme disposer d’un stock suffisant pour poursuivre « normalement » son activité commerciale pendant la mise en veille de son four, qui répond aussi aux appels du gouvernement à limiter les consommations d’énergie industrielles durant l’hiver.
Verres des restaurants scolaires, objets design de la boutique du MoMA de New York, contenants à whisky pour 007 dans Skyfall : les créations Duralex sont connues dans le monde entier et l’entreprise observe « des ventes en croissance », selon son communiqué.La célèbre verrerie avait été rachetée in extremis en janvier 2021, après avoir été placée en redressement judiciaire quelques moi auparavant, par International Cookware (Pyrex), devenu La Maison française du verre en début d’année. Créée en 1945 par Saint-Gobain, la verrerie de la banlieue d’Orléans emploie près de 250 salariéEs (contre 1200 il y a quelques années !) et a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 23,4 millions d’euros. Le Monde avec AFP
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