En grève depuis le jeudi 22 septembre, les salariés de Keolis Orléans, le groupe qui gère le réseau de transports publics de la Métropole, ont signé un accord avec la direction ce mardi 27 septembre. Il prévoit notamment des hausses de salaire, c’est la fin des perturbations sur le réseau.
C’était en quelque sorte la réunion de la dernière chance, car les syndicats de Keolis Orléans, qui avaient appelé à la grève le jeudi 22 septembre dernier, menaçaient de perturber le trafic des bus et des trams d’Orléans ce vendredi, et donc l’ouverture de Comet avec le Salon de l’habitat dans le nouveau Parc des expositions.
Finalement, une ultime réunion s’est tenue ce mardi 27 septembre et après six jours de conflit, marqué par un blocage du dépôt des bus et des trams au début du mouvement, syndicats et direction ont signé un accord.
Une hausse minime des salaires et une prime :
Cet accord prévoit une hausse de 2% de la valeur du point soit 9,51 euros pour les 750 salariés du réseau de transport en commun de la métropole d’Orléans. Ainsi qu’une prime de 180 euros nets. Tout cela s’appliquera dès le 1er octobre.
Les syndicats réclamaient au départ une hausse de 5% des salaires et une prime de 300 euros. L’accord permet d’éviter de nouvelles perturbations dans les jours à venir sur le réseau de transports publics de la métropole d’Orléans.
Alors que les salariés des Transports de l’agglomération orléanaise (TAO) ont fait grève ce jeudi 22 septembre pour demander la revalorisation de leurs salaires et de meilleures conditions de travail, le directeur de Keolis Métropole Orléans déplore un blocage « illégal » et la « prise en otage des usagers. »
Il a pris ses fonctions il y a tout juste trois semaines. Ce jeudi 22 septembre, Antoine Lequeux, le tout nouveau directeur de Keolis Métropole Orléans, a dû faire face au plus important mouvement de grève dans la société depuis de nombreuses années. IL A ETE INCAPABLE DE REPONDRE AUX REVENDICATIONS DES SALARIES/ES