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LOIRET : Les Personnels de trois établissements de santé à Meung-sur-Loire, Dry et Beaugency s’opposent à la Mutualisation des activités et des personnels !

Lundi 24 octobre, une trentaine d’agents issus de trois établissements de santé, les Ehpad de Meung-sur-Loire et Dry, ainsi que du centre hospitalier Lour-Picou de Beaugency, ont manifesté contre la mutualisation des activités et personnels satellites aux soins. Ces pratiques patronnales sont déstinées à rentabiliser les établissements en répartissant les employéEs « selon les besoins des établissement ». Les conséquences sur les conditions de travail des personnels vont être désastreuses et vont entrainer un regain de maltraitances pour les usagerEs !  

Des aides soignants et agents de services hospitaliers issus de trois établissements de santé ont manifesté, ce lundi, sous les fenêtres de l’Ehpad Le Champgarnier de Meung-sur-Loire, où se tenait un conseil d’administration devant valider la première des trois conventions de mutualisation d’activités et de personnels.

Les manifestants derrière les banderoles venaient ainsi du centre hospitalier Lour-Picou de Beaugency, de la maison départementale de retraite de Villecante à Dry et de l’Ehpad magdunois.

Les activités satellites aux soins

Des entités, certes autonomes, mais placées sous la même direction. Et celle-ci entend désormais « mutualiser les activités satellites aux soins, les services techniques, administratifs, la pharmacie ou encore la blanchisserie… », liste le secrétaire de la section syndicale Sud de Beaugency.

Ce qui induit « que les nouveaux contrats devront tous travailler sur les trois établissements, poursuit Stéphane Parramon. Nous, on part du principe que les personnels devraient toujours rester sur leur établissement d’origine, celui où ils ont été embauchés. » Les nouveaux contrats ne seront par ailleurs « plus remboursés de leurs frais kilométriques pour aller travailler, ni de leurs temps de trajet qui, normalement, est compté dans la journée de travail. »

Avant de rejoindre l’Ehpad où se tenait le conseil d’administration. Photo : David Creff
Par répercussion, la « maltraitance »

Aujourd’hui, voler d’un établissement à l’autre se fait déjà, « mais sur la base du volontariat. La clause de mobilité dans les futurs contrats ne laissera plus le choix », il faudra naviguer entre Meung, Beaugency et Dry, « un triangle d’une dizaine de kilomètres ».

Selon les manifestants, ce type de pratique, la mutualisation donc, participe « à la maltraitance envers les personnels, qui entraîne par répercussion de la malveillance envers nos patients (ceux du centre hospitalier Lour-Picou, qui intègre un Ehpad) et résidents ».

Stéphane Parramon dit vouloir en finir avec un système où les sous-effectifs font qu’il y a une mauvaise prise en charge et où, par manque de personnels, « on doit notamment pratiquer l’auto-remplacement ».

Ce lundi midi, les grévistes, autour de Sud santé sociaux, entendaient aussi solliciter l’Agence régionale de santé (l’ARS était présente au conseil d’administration) pour l’augmentation des budgets en Ehpad et « la titularisation des agents contractuels qui occupent des postes vacants de fonctionnaires ».

David Creff

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Cette entrée a été publiée le 24 octobre 2022 par dans ANTISOCIAL, EPHAD, ETAT POLICIER, FRANCE, HÔPITAL, PERSONNELS, SANTE-SOCIAUX.
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