Le réseau Sortir du nucléaire était le 30-01-2023 réuni devant le tribunal d’Orléans pour réaffirmer ses arguments, avant la décision rendue en appel au sujet de la centrale de Belleville-sur-Loire.
La procédure dure depuis octobre 2017. Le Réseau Sortir du nucléaire et l’association Sortir du nucléaire Berry-Giennois-Puisaye portaient plainte contre la centrale de Belleville-sur-Loire, et relevaient « 46 infractions ». La conséquence du placement de la centrale nucléaire de Belleville sous surveillance renforcée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
« Un rejet sur la forme »
« Mais la décision avait été rejetée en appel par le tribunal pour des raisons de preuve. C’était un rejet sur la forme. Aujourd’hui, nous attendons une condamnation en appel », explique Lisa Pagani, juriste du réseau Sortir du nucléaire. Les membres de cette association étaient réunis devant le tribunal d’Orléans, lundi 30 janvier avant l’audience, pour réaffirmer leurs arguments…
À un moment où le président Macron a relancé le débat sur le nucléaire. « Le sujet s’est invité au Sénat le 24 janvier dernier (le Sénat a adopté, en première lecture, le projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, NDLR) mais on ne consulte pas les citoyens. Cette décision frôle la prise de décision autocratique », estime Catherine Fumé, administratrice du réseau Sortir du nucléaire.
Le renouvelable défendu par le réseau
Mais quelle alternative ? Le réseau Sortir du nucléaire mise sur les énergies renouvelables : « Il y a d’autres scénarios. 2035 pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, c’est bien trop tard », alerte Catherine Fumé. « Si l’on n’agit pas, le démantèlement des centrales sera à la charge de nos enfants pendant des décennies », conclut Lisa Pagani.
La décision a été mise en délibéré au Mardi 11 avril.
Nicolas B. La République du Centre