NPA Loiret

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Loiret : l’intersyndicale se pose des questions sur la « gestion » de la préfecture !

Les syndicats estiment que plusieurs incidents et un comptage des manifestants minimisé entament leur confiance dans l’impartialité de la préfecture du Loiret.

Dans le Loiret, les dix syndicats qui composent l’intersyndicale ont rendez-vous, vendredi 17 février, à la préfecture. Et ils ont quelques questions à poser.

« Nous avons de nombreuses interrogations et des constats alarmants à évoquer », écrivent la CFDT, la CGT, FO, le CFE-CGC, la CFTC, Solidaires Loiret, la FSU, l’Unef, le Syndicat autonome 45 (pompiers), l’Unsa dans un communiqué, publié avant ce rendez-vous avec l’autorité préfectorale.

Entrave à Pithiviers ?

Qu’est-ce qui cloche pour les syndicats ?

Il y a cet incident, à Pithiviers, où, selon les syndicats, la voiture d’un syndicaliste,  équipée de manière temporaire de matériel de sonorisation, a été bloquée par des gendarmes. « Alors que l’entente cordiale et la bonne foi des organisateurs ont toujours été de mises, les forces de l’ordre de la gendarmerie ont durci les relations et entravé la manifestation », estimaient-ils le 7 février.

« Nous estimons très grave le comportement menaçant de ces deux agents de police (sic) envers nos camarades, rajoute aujourd’hui l’intersyndicale. Ce que nous considérons comme un abus d’autorité n’a pas sa place dans une manifestation déclarée ».

C’est cet incident qui a provoqué le rendez-vous avec la préfecture.

[mise à jour 15h29] Contactée, « la préfecture rappelle à ce sujet que ce contrôle était uniquement motivé par la garantie de sécurité du conducteur du véhicule ainsi que des manifestants en nombre tout autour ». Et de préciser : « Plus généralement, la préfecture du Loiret s’attache à ce que les manifestations se déroulent dans de bonnes conditions, en coordination avec les syndicats. »

Poursuites à Orléans ?

Ils rajoutent le contrôle de deux militants puis la convocation par la police d’un des deux militants lors d’un rassemblement en soutien à la population kurde, fin décembre 2022.

« La préfecture avait immédiatement été destinatrice d’un courrier demandant l’arrêt de toute procédure. Apparemment, elle n’en a pas tenu compte », précise l’intersyndicale.

Chiffres de participation minimisés ?

L’intersyndicale pointe également les chiffres de la participation aux manifestations. Il y a, traditionnellement, un combat symbolique entre le chiffre (gonflé ?) des syndicats et celui (minimisé ?) des préfectures.

« Les chiffres communiqués par la préfecture sur le nombre de manifestants lors des dernières mobilisations ressemblent, pour nous, à une provocation. (…) vos représentants sur place ne peuvent décemment sous-estimer à ce point la mobilisation. Même si nous entendons que, pour ce gouvernement, il est primordial que ce mouvement contre la réforme des retraites ne s’étende pas, nous attendons un minimum de loyauté de la part de vos services en termes
de comptabilisation du nombre de manifestants. »

Ils souhaitent  « une meilleure coordination entre le service d’ordre des organisations syndicales et les policiers » lors des manifestations.

Ph. C. La République du Centre

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Cette entrée a été publiée le 17 février 2023 par dans ETAT POLICIER, FRANCE, LOIRET, REPRESSION.
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