L’ESSENTIEL
– C’est la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Au total, la préfecture environ 18.000 manifestants ; le CGT, près de 45.000 pour la CGT.
– A Orléans, la CGT annonce 37.000 manifestants et la police évoque 11.500 participants. A Montargis, l’écart est plus réduit : 4.000 pour les syndicats, 3.400 pour le comptage police. A Gien, entre entre 1.600 et 1.650 selon le comptage de La Rep’. A Pithiviers : 1.200 police ; 1.500 CGT.
14h30, Dampierre-en-Burly. Sur la ligne de départ de l’étape du Paris-Nice, à Dampierre-en-Burly, les syndiqués de la centrale nucléaire ont décidé de se montrer. Les syndicalistes ont eu la possibilité de prendre la parole sur la ligne de départ, avec accord de la direction de course. Il n’y aura pas de coup de force.
Pas d’interruption de la course. « Nous sommes des pacifistes » indiquent les syndicalistes, avant d’entonner ce chant à destination de l’Elysée : « Emmanuel Macron, si tu continues, il va faire tout noir chez toi ».
Orléans. Les syndicats répondent aux chiffres des forces de l’ordre (11.500) en annonçant 37.000 manifestants.
A Montargis, 3.400 manifestants, selon les forces de l’ordre. 4.000 selon la CGT.
A Pithiviers, la gendarmerie annonce 1.200 manifestants. La CGT 1.500.
A Orléans, 11.500 manifestants dans les rues, selon la police. 37.000 selon la CGT.
A Gien, notre journaliste compte entre 1.600 et 1.650 personnes dans la rue.
A Montargis, 11 h 30. Les manifestations précédentes jugées trop silencieuses, des chansons ont donc été composées et d’autres sont entonnées : « on est là, on est là. Même si Macron ne veut pas nous on est là. »
Châlette-sur-Loing, « ville morte » le temps d’une matinée. En soutien à la contestation de la réforme des retraites, ce mardi 7 mars, les services municipaux (à l’exception du centre de santé) de cette commune de 12.800 habitants de l’agglomération montargoise restent fermés.
La municipalité communiste, par la voix de son maire Franck Demaumont, a annoncé ces derniers jours la mise en place de l’opération « Ville morte ». La préfecture du Loiret a alors enjoint le maire, pour des raisons de continuité et de neutralité des services publics, à ne pas les fermer.
Réponse, ce lundi 6 mars, de l’élu communiste : « Quel bel exemple de démocratie et de libre administration des collectivités territoriales ! Ne cédons pas à ces tentatives d’intimidation et restons mobilisés contre ce projet qui fragilisera toujours les mêmes : salariés, ouvriers, qu’ils soient du secteur public ou privé ».
Symboliquement, Franck Demaumont a également appelé les commerçants de Châlette à baisser, un instant, le rideau ce matin du mardi 7 mars.
Les sapeurs-pompiers toujours mobilisés contre une réforme qui les met en colère. Bruno estime qu’il est impossible d’envisager de grimper encore sur une grande échelle à 59 ou 60 ans : » Ce n’est pas raisonnable. On ne sera plus en mesure de sauver les gens. »