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Colère contre Macron : une nouvelle « casserolade » le 24-04 a rassemblé autour de 120 personnes à Orléans

Des « casserolades » étaient prévues, un peu partout en France, ce 24 avril, un an après la réélection d’Emmanuel Macron. A Orléans, autour de 120 personnes se sont réunies, devant la mairie, à 20 heures.Le motif de colère restait le même, mais les prétextes étaient différents.  Après le boycott de son allocution télévisée la semaine dernière, c’est le premier anniversaire de la réélection de Macron qui a donné lieu à des manifestations, un peu partout en France, et notamment à Orléans, ce 24 avril. Devant la mairie, à compter de 20 heures et pendant environ une heure, autour de 120 personnes se sont rassemblées et n’ont cessé de tambouriner. Une semaine auparavant,  également à l’appel de l’association « Attac », près de 350 Orléanais s’étaient rassemblés devant l’hôtel de ville , tandis que le chef de l’Etat s’exprimait à la télévision. Ils avaient bruyamment manifesté contre la réforme des retraites, pendant plus d’une demi-heure, avant d’improviser un cortège se rendant, notamment, devant la préfecture. 

La jeunesse donne de la voix

Ce 24 avril, les forces de l’ordre avaient pris des dispositions et barricadé le bâtiment administratif de la rue de Bourgogne. Les manifestants n’ont pas entrepris de défiler. Pour autant, la jeunesse du Nouveau parti anticapitaliste a donné de la voix une heure durant. « Grève, blocage, Macron dégage ! » a, entre autres, été scandé. « On essaie de se renouveler. On a une quinzaine de slogans », déclare Gaelig. Le jeune homme est présent pour « faire entendre sa colère contre un gouvernement qui ne nous écoute pas, nous méprise ».« Cela va bien au-delà des retraites. Bien sûr que l’on est pessimistes, que c’est mal parti, mais même si on n’obtient rien, on veut montrer que ce n’est pas comme ça qu’on imagine la France ». Parce qu’Emeline non plus n’imagine pas ainsi le futur de ses deux enfants, elle est venue manifester en famille, avec sa petite fille de 4 ans qui tape sur le tambour de son frère pour l’occasion. 

Au-delà des retraites

Elle, n’a pas de tambour, mais sans doute la plus petite des casseroles du rassemblement. « C’est une casserole à sauce » précise en souriant une manifestante qui n’en peut plus du « comportement condescendent » du président. Elle constate :« Plus ça va, plus les gens commencent à s’agréger autour de motifs de mobilisation différents. »Eric juge aussi que la colère a désormais largement dépassé la réforme des retraites. Il s’inquiète de « l’orientation que prend le régime politique en ce moment. On a une démocratie qui est bien malade ». Pour lui, cette « casserolade »  faisait une « liaison importante » entre la semaine dernière et le 1er mai. Une façon de maintenir la pression.Blandine Lamorisse 

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