Un homme de 37 ans a dû subir l’ablation d’un testicule, après un tir de LBD lors d’une manifestation à Nantes, lundi 24 avril dans la soirée. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Lundi soir, environ 500 personnes étaient réunies, à Nantes, pour manifester à coups de bruits de casseroles et protester contre la politique d’Emmanuel Macron qui « fêtait » ses 100 jours à l’Élysée. Un défilé s’est ensuite mis en route et a été stoppé, avec notamment des tirs de gaz lacrymogènes, pour éviter un passage dans des rues très fréquentées.
Lors de cette soirée, un homme âgé de 37 ans a été touché à l’entre-jambe. « Immédiatement transporté à l’hôpital, il a subi l’ablation d’un testicule » avait précisé le parquet de Nantes. Mardi 25 avril, le parquet a ouvert une enquête confiée à l’IGPN pour « déterminer si ce tir a été réalisé dans des conditions régulières ». Dans un premier temps, le trentenaire avait été placé en garde à vue pour « violences volontaires sur des personnes dépositaires de l’autorité publique » après un jet de projectile. Il a été remis en liberté en attendant les conclusions de l’enquête.
Le député de Loire-Atlantique, Andy Kerbat, avait publié sur Twitter un communiqué, faisant part de son indignation et disant que « le maintien de l’ordre violent à la française est une exception européenne qui doit cesser ».