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L’Agence régionale de santé (ARS) a dévoilé à La République du Centre une partie du futur zonage des territoires dits carencés en offre de soins. En clair, les zones prioritaires d’action et celles qui le sont moins. Le point dans la métropole.
Début décembre, l’Agence régionale de santé (ARS) du Centre-Val de Loire va publier un arrêté régional qui détermine les zones carencées en médecins. Des critères ont été établis au niveau du ministère de la Santé et sont applicables dans toutes les régions pour plus d’équité.
Les élus de de Saint-Jean-de-la-Ruelle s’était offusqués, jeudi 23 novembre, en conseil municipal, que leur ville ne soit pas classée comme prioritaire. Orléans non plus. Dans la métropole, elles ne sont pas les deux seules… Il existe deux catégories.
Depuis 2014, aucune commune de l’agglo n’était en zone fragile. Dans la future zone d’intervention prioritaire (son équivalent) seront inclus 4 communes : Ingré, Combleux, Ormes et Saint-Denis-en-Val.
Dans cette zone, on retrouvera 13 communes : Saran, Fleury-les-Aubrais, Chanteau, Marigny-les-Usages, Semoy, Saint-Jean-de-Braye, Boigny-sur-Bionne, Chécy, Mardié, Bou, Saint-Cyr-en-Val, Olivet, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin.
Auxquelles s’ajoutent les quartiers prioritaires d’Orléans (Dauphine, Argonne, La Source, Blossières) et de Saint-Jean-de-la-Ruelle (les Chaises et les Trois-Fontaines).
Seuls Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, La Chapelle-Saint-Mesmin et Saint-Jean-le-Blanc ne figurent dans aucune des deux zones.
De ce classement – censé transcrire la plus ou moins grande pénurie du territoire en matière d’offre de soins – dépend un certain nombre d’aides de l’État, de la CPAM, le remboursement de la TVA en cas de construction d’une Maison de santé… C’est ce qui inquiète les élus mais aussi les citoyens, patients et usagers !
Mais la directrice de l’ARS se veut rassurante et maline. Elle rappelle qu’avec ce nouveau zonage, la région Centre-Val de Loire apparaît comme la plus mal dotée de France. Et devrait recevoir une enveloppe en conséquence ! Et voilà le problème sera réglè …à voir !
L’ARS ne fait qu’appliquer les volontés des différents gouvernements qui n’ont fait que répercuter les directives le l’Organisation Mondiale du Commerce qui fait de la santé un secteur marchand où les intérêts privés doivent s’épanouir !
Cette politique tourne le dos à l’intèrêt public et surtout à la santé gratuite pour tous et toutes, sans dépassement d’honoraire et dans le service public !
Elle va permettre la prolifération de « maisons de santé » subventionnées par les municipalités, alors que ce devrait être de la responsabilité financière de l’Etat, au détriment d’autres nécéssités pour les habitantEs des localités !