NPA Loiret

Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr

Le NPA présent pour succéder à Valls comme député de l’Essonne !

Faites entendre votre voix, la voix des travailleur(e)s et de la solidarité internationale

Votez pour Michèle Fédérak et Stéphane Legruel

 

Le 18 novembre se tiendra le premier tour de l’élection législative partielle de la 1ère circonscription de l’Essonne, suite à la démission de Valls qui tente de relancer sa carrière en Espagne.

Nous sommes candidat(e)s à cette élection pour faire entendre le monde du travail contre la caste des politicien(e)s professionnel(e)s – dont Manuel Valls est un symbole – méprisants et arrogants à l’égard des classes populaires, serviles à l’égard de leurs commanditaires, les puissances de l’argent.

Hier, Valls se disait socialiste. Après avoir liquidé avec Hollande leur propre parti en se mettant au service des puissants contre les travailleur(e)s et les classes populaires, il a rejoint Macron et sa clique pour se faire élire député. Il n’a pas hésité à rallier à lui une partie de la droite !

Son successeur, Francis Chouat déploie un zèle tout particulier pour faire mieux que son maître. Lui aussi ex-PS, et aussi ex PCF, il a le soutien de LREM et des cinq maires de droite de la circonscription, dont celui de Corbeil-Essonnes, successeur du militaro-milliardaire Dassault.

Leur bilan est catastrophique pour le monde du travail

Les uns et les autres n’ont jamais rien fait pour les classes populaires. Ils ont au contraire soutenu les politiques successives de destruction des acquis de la classe ouvrière dont Macron est aujourd’hui le maître d’oeuvre. Ils ont pris aux pauvres pour donner aux riches !

Les services sociaux, les services publics dont celui de la santé, l’éducation et la prévention sont sacrifiés sur l’autel des profits.

Dans les quartiers populaires et les cités, les conditions de vie se dégradent. Leur politique détruit les liens sociaux collectifs et solidaires à cause du chômage, de la précarité, des conditions de travail de plus en plus pénibles, avec des horaires impossibles (le soir, la nuit, le week-end) et des conditions de transports qui ne cessent de se détériorer.

Ils accusent aussi une fraction de la jeunesse de la violence qu’ils ont eux-mêmes engendrée par leur violence sociale et déploient une politique sécuritaire aveugle et brutale qui ne fait qu’aggraver les choses. Tout en renforçant la sélection sociale dans les universités grâce à Parcoursup.

Jamais la concentration des richesses et les inégalités n’ont été aussi grandes.

Pour l’immense majorité de la population, le progrès social est dévoré par des capitaux qui exigent toujours plus de profit au prix d’une exploitation de plus en plus inhumaine, insupportable, des travailleur(e)s et des peuples.

L’utilisation de produits toxiques dans tous les secteurs de la production, leur consommation et les déchets qu’ils produisent ont des conséquences dramatiques.

La crise écologique prend une dimension bientôt irréversible. N’en déplaise à Trump et à sa bande d’incultes, le réchauffement climatique est la conséquence d’un développement de l’économie qui sacrifie les hommes et la planète à la course au profit, aux intérêts d’une minorité capitaliste avide et parasite.

Dix ans après la grande récession de 2008, leur folie menace la société toute entière d’un nouveau krach financier, d’un profond recul engendrant de nouvelles souffrances, misères, guerres. Leur folie ne connaît qu’une seule limite, notre les actuels maîtres du monde défi nitivement hors d’état de nuire.

Contre la xénophobie et le racisme, contre la haine propagée par l’extrême droite,

la solidarité internationale

L’off ensive des classes dominantes pour maintenir et accroître leurs profi ts s’accompagne d’une off ensive politique réactionnaire, nationaliste, xénophobe et raciste dont l’extrême droite récolte les fruits pourris.

Dans leur course au pouvoir, ils fl attent les inquiétudes et les angoisses pour dévoyer le mécontentement par la politique du bouc-émissaire désignant à la vindicte populaire les plus désarmé(e)s, les plus faibles, en premier lieu les migrant(e)s et les immigré(e)s.

Comme si les migrant(e)s abandonné(e)s cyniquement par les autorités européennes et françaises, les Macron et autres Salvini, étaient responsables du chômage et de la dégradation des conditions de vie !

Ouvrir les frontières, accueillir toutes celles et tous ceux qui le souhaitent ne serait que justice à l’égard d’enfants, de femmes et d’hommes qui fuient la misère, les dictatures, les guerres, ellesmêmes conséquences de la politique des grandes puissances, en particulier la France, pour s’approprier leurs richesses et perpétuer leur domination.

Nous voulons aider le monde du travail et la jeunesse à porter leur propre parole

Nous dénonçons ces politiciens de droite ou de gauche ou, aujourd’hui, macroniens. Contrairement à Farida Amrani, candidate de la France Insoumise, souverainiste pour ne pas dire nationaliste, nous ne pensons pas que les élections changeront la vie.

Durant des décennies, la gauche nous a chanté le même refrain, « votez pour nous et nous changerons les choses ». Oui, ça a changé, mais en pire. Et leurs reniements ont en plus préparé le terrain aux démagogues d’extrême-droite.

Pour changer les choses, nous croyons en nos capacités collectives d’organisation démocratique, de débat, de mobilisation, d’action. Militant(e)s syndicalistes et associatif(e)s, nous sommes acteur(e)s et solidaires des mouvements sociaux et des luttes.

Voter pour nous, ce sera voter pour des travailleuses et des travailleurs comme vous, qui vivent vos difficultés, vos problèmes, vos espoirs et vos luttes,

Ce sera faire de votre bulletin de vote un camouflet à tous les politicien(e)s, macronien(e)s, de droite ou d’extrême droite,

Ce sera, pour les femmes, affirmer leur droit à l’égalité, au respect pour en finir avec le sexisme, le harcèlement sexuel et les inégalités sociales pour l’émancipation de toutes et tous.

Ce sera affirmer avec force vos exigences : plutôt que de faire cadeau de milliards au grand patronat, il faut, pour répondre aux besoins sociaux, pour en finir avec le chômage, la précarité et la dégradation de nos conditions de travail, embaucher massivement dans les services publics et interdire les licenciements, répartir le travail entre toutes et tous par la diminution massive du temps de travail. Nous avons besoin d’une augmentation générale des salaires et des pensions. Nous avons aussi besoin de services publics présents et efficaces partout, qui embauchent au lieu de supprimer des postes, et qui garantissent le droit à la santé, à l’éducation, à la culture, à l’eau, au logement, au service postal… pour toutes et tous.

Ce sera dire qu’il faut mettre hors d’état de nuire les financiers en créant un monopole public bancaire qui permette de financer l’économie pour qu’elle satisfasse les besoins de la population, sans détruire l’environnement.

Ce sera affirmer votre confiance dans la mobilisation du monde du travail et de la jeunesse pour enrayer la régression sociale et démocratique, renvoyer la droite extrême et l’extrême droite dans les cordes.

Ce sera dire votre refus de la haine de l’autre, de l’hostilité aux migrant(e)s, votre solidarité par-delà les frontières.

Vous direz votre conviction qu’un autre monde est possible où les hommes et la nature ne sont plus sacrifiés aux intérêts d’une minorité de financier(e)s qui ont la mainmise sur l’économie, la société et l’État.

– Onze candidats brigueront la succession de Manuel Valls, qui a démissionné pour se lancer dans la course à la mairie de Barcelone, comme député de l’Essonne lors de l’élection législative partielle des 18 et 25 novembre.

Les deux favoris sont le maire d’Evry et proche de Manuel Valls, Francis Chouat, et Farida Amrani, candidate La France insoumise (LFI) battue sur le fil par l’ancien Premier ministre en juin 2017.

Tous avaient jusqu’à vendredi soir pour déposer leur candidature auprès de la préfecture de l’Essonne, qui a publié la liste des noms sur son site internet.

Le précédent scrutin s’était déroulé dans une ambiance extrêmement tendue, Manuel Valls l’emportant avec seulement 139 voix d’avance sur Farida Amrani (soit 50,30% contre 49,70%), qui avait porté plainte pour fraude. La plainte avait finalement été classée sans suite.

Francis Chouat, ex-PS qui avait soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour à la présidentielle, se présente sans étiquette mais avec le soutien de la majorité LREM.

Après des semaines de discussion, les autres partis de gauche n’ont finalement pas réussi à s’entendre sur une candidate commune et présenteront deux candidats : le communiste Michel Nouaille pour le PCF et Génération(s), et l’écologiste Eva Sas pour le PS et Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

Du côté des Républicains, l’adjoint au maire de Corbeil-Essonnes Jean-François Bayle sera candidat, sans le soutien toutefois de son maire Jean-Pierre Bechter, qui s’est mis en retrait de son parti pour soutenir Francis Chouat et faire barrage à la candidate LFI.

Manuel Valls, qui a officialisé le 25 septembre sa candidature aux municipales de mai prochain à Barcelone, avait remis le 2 octobre sa lettre de démission au président de l’Assemblée Richard Ferrand.

Il s’était présenté sous l’étiquette divers gauche dans cette circonscription et avait ensuite rejoint le groupe LREM à l’Assemblée.

 

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Cette entrée a été publiée le 29 octobre 2018 par dans anticapitalisme, ELECTIONS, LEGISLATIVES.
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