Dans le détail, 80 stations sont affectées partiellement, mercredi vers 17 heures. Et deux stations sont complètement à court (dans le Gard et les Bouches-du-Rhône).
En cause : les blocages des dépôts de carburants et les barrages filtrants des « gilets jaunes », qui protestent notamment contre la hausse du prix des carburants. Mais aussi les pleins réalisés par les automobilistes qui craignent de manquer.
Quelque 80 stations essence étaient en rupture partielle de carburants mercredi 21 novembre au soir, et 2 en rupture totale.
Plusieurs préfectures leur demandent ainsi de ne pas paniquer. « Ne créez pas la pénurie », a par exemple appelé la préfecture de l’Hérault alors que l’activité a repris aux dépôts de Frontignan et de Port-la-Nouvelle et que les camions vont pouvoir ravitailler les stations-service du département en essence et en diesel.
« Les automobilistes sont invités à faire preuve de civisme, pour ne pas provoquer de rupture de stocks en se précipitant dans les stations », écrit aussi la préfecture de l’Ariège dans un communiqué dans lequel elle a précisé que « les trois dépôts pétroliers qui alimentent le département de l’Ariège ont été débloqués » mardi et que « les livraisons ont pu être à nouveau assurées » le jour-même.