Comme chaque samedi les Gilets Jaunes animent les rues d’Orléans. Ce samedi 20 avril, ils ont remis cela, mais cette fois avec une idée en tête, décidée en assemblée générale, souhaiter la bien venue à la tête de liste LREM pour les élections européennes Nathalie Loiseau.
Une réunion publique était prévue ce samedi après-midi, qui devait avoir lieu à 16h30 au Centre Régional d’Information Jeunesse d’Orléans, étonnant que ce centre pour la jeunesse soit attribué à une organisation politique, surement un geste fraternel de la présidence socialiste du Conseil régional.
Les gilets jaunes se sont donc invités. Présents devant le CRIJ dès 15h30, ils ont empêché les Jeunes avec Macron, organisateurs de l’événement, d’entrer dans le local, et, informer tous ceux venus écouter la bonne parole macronniste que la réunion était annulée.
Intéressante la composition sociale de ceux qui se sont présentés à cette réunion, ils se divisent en deux, des anciens du Parti Socialiste les plus virulents d’ailleurs face à l’obstacle gilets jaunes, mais ils ont été virés fermement et de cela ils ne sont pas habitués, et, la droite locale avec en tête le maire actuel d’Orléans. Beau cocktail de politicards.
Constatant qu’il ne sera pas possible de passer, les militants La République en Marche finissent par abandonner leur premier lieu de réunion pour se diriger vers la place Saint-Aignan.
Une partie des Gilets Jaunes sont allés rejoindre la place Saint-Aignan. Mais, la police bloquait toutes les rues donnant sur la place. De retour, les Gilets Jaunes ce sont regroupés pour terminer la manifestation.
Les Gilets Jaunes ont pris une initiative politique, ils désignent par là ceux qui sont du côté du capital, organisent l’austérité et le chômage, les « macronnistes » et qu’ils n’auront pas la vie facile pour appliquer leur programme en Europe comme en France.
Ils vont surement avoir droit aux pleurs du personnel politique local, car ils auront assisté à « Une entrave à la démocratie » dénonçant « que la liberté d’expression soit contestée par certains dans notre pays ».
Le pouvoir va devoir compter sur les Gilets Jaunes pour lui mettre des entraves à son programme, il est tant de les rejoindre, de travailler avec eux pour gagner contre le capital.