Le comité de défense de la gare d’Argenton-sur-Creuse avaient mené plusieurs actions, en 2019, avant d’avoir gain de cause.
© Photo NR, Thierry Roulliaud
Les défenseurs de la gare d’Argenton-sur-Creuse dénoncent de nouvelles dégradations de la desserte ferroviaire et mettent en garde contre la reprise d’actions coup-de-poing.
Les défenseurs de la gare d’Argenton-sur-Creuse, après avoir obtenu gain de cause fin 2019, avaient promis de rester vigilants. Ils ont tenu promesse. Ce mercredi 20 janvier, la communauté de communes Éguzon-Argenton-Vallée de la Creuse, la mairie d’Argenton-sur-Creuse et le Comité de défense de la gare cosignent un communiqué de presse pour refuser « l’isolement » de leur territoire. Ils dénoncent une nouvelle « forte détérioration de (leur) desserte ferroviaire » et des « suppressions des trains imposées trop nombreuses et inacceptables, d’autant qu’elles ne sont pas compensées par des propositions alternatives sur les trains qui continuent de circuler ».
État et Région main dans la main pour casser de SNCF !
Selon eux, « les conséquences sont graves pour les usagers qui doivent se rendre à leur travail et pour tout le territoire qui se trouve en situation d’isolement ». C’est pourquoi ils réclament que, dans le sens Argenton-Paris, l’Intercités 3624 du matin qui s’arrête à Châteauroux à 8 h 12 « doit impérativement desservir Argenton, en attendant que nos deux Intercités du matin soient remis en circulation », supprimés depuis plusieurs semaines. »
De même, dans le sens Paris-Argenton, l’Intercités 3619 de 8h 29 doit desservir notre gare. » Ils souhaitent aussi que les TER de 6 h 44 et 8 h 33 au départ d’Argenton soit rétablis au plus vite, « et ce, du lundi au samedi ».
Ils concluent : « Il est donc nécessaire d’alerter l’État et la Région du fort mécontentement des usagers et des élus locaux » Et mettent en garde : « Sans prise en compte rapides de celles-ci, nous reprendrons les stop-trains. »