Communiqué de l’UD CGT du LOIRET, LFI groupe d’action Nord-Ouest, NPA
Le samedi 11 septembre pour la neuvième semaine de manifestations, contrairement aux chiffres du ministère de l’intérieur relayés par les médias, le nombre de manifestants est bien plus élevé que les 121 000 manifestants officiels du gouvernement. Les vidéos des réseaux sociaux témoignent de manifestations bien plus importantes et massives qui restent stables dans la durée et qui même augmentent dans certaines villes de France.
Des manifestants toujours aussi motivés, mais aussi très inquiets quant à leur avenir professionnel au regard des suspensions de contrats de travail et des salaires, rendues possibles par la loi dite sanitaire. A juste titre, les personnels de santé et d’action sociale étaient plus nombreux et ont témoigné de leurs fortes inquiétudes sur l’obligation vaccinale.
Elles et ils en ont assez que le ministre des Solidarités et de la Santé ainsi que le gouvernement utilisent régulièrement un vocabulaire réducteur et stigmatisant à leur encontre.
Ils n’ont, ni été consultés sur les mesures prises, ni été entendus sur leur demandes, alors qu’ils sont les indispensables acteurs de terrain, expérimentés et qualifiés sur lesquels repose la prise en charge de la santé de la population. Ces situations de mal être au travail ont engendré de nombreux départs de professionnels qui ont quitté leur activité par épuisement et manque de reconnaissance salariale. Aujourd’hui, bon nombre démissionnent contre l’injonction qui leur ait faite de se faire vacciner.
Le climat déjà tendu au sein des établissements divise tant les professionnels de santé que la population sur le sujet, tout comme le Pass sanitaire. Tout le monde se satisferait que ces dispositions liberticides disparaissent définitivement.
Pour l’UD CGT du Loiret, LFI groupe d’action Nord-Ouest, le NPA, l’endiguement de la pandémie relève de politiques de prévention et de santé publique uniquement. Renvoyer la responsabilité de la crise sanitaire aux citoyens est irresponsable de la part du gouvernement. Il faut donner des moyens supplémentaires pour l’hôpital public, les établissements de santé et d’action sociale, les services de santé au travail, et lever les brevets des vaccins.
Stop à la stigmatisation et à la culpabilisation, stop aux menaces et aux sanctions !
Stop aux attaques sur nos libertés et nos droits !
Les organisations précitées appellent à être encore plus nombreuses et nombreux le samedi 18 septembre à 14 h 30, devant la Médiathèque à Orléans.
Nous exigeons :
• Le retrait du Pass sanitaire et la loi liberticide du 5 aout 2021,
• Plus de moyens financiers dans les hôpitaux et les Ehpad,
• La levée des brevets au plan international,
• Une politique vaccinale sans contrainte et non obligatoire,
• L’annulation des mesures de suspension des salaires et des contrats de travail,
• Le maintien de l’activité des soignants et de l’action sociale.