« Nos revendications sont légitimes », estime Claude Trepka, gréviste et délégué syndical CGT.
Plus d’une centaine de salariés sont mobilisés depuis le 11 octobre à l’entreprise orléanaise Delpharm, pour réclamer un rattrapage des salaires.
Le temps n’a pas d’emprise sur le mouvement social de l’entreprise Delpharm à Orléans, spécialisée dans la fabrication de médicaments pharmaceutiques. Il s’étire depuis le 11 octobre dernier.
Le débrayage est quotidien. En moyenne, une heure par jour. « Il est suivi par 100 à 120 salariés sur 570 personnes travaillant dans l’entreprise « , évalue Claude Trepka, gréviste et délégué syndical CGT.
Les revendications affichent une tonalité salariale. « Nous demandons un rattrapage des salaires avec 150 euros d’augmentation pour ceux percevant moins de 2.000 euros et 120 euros au minimum pour les salariés à moins de 2.600 euros. C’est à peine l’inflation », justifie le représentant syndical.
Le mouvement « commence à gêner la production »
Les premières négociations avec la direction de Delpharm – qui n’a pas été en mesure de répondre à notre sollicitation – n’ont pas abouti. « Elle nous propose une augmentation de 100 euros pour les salaires de moins de 2.000 euros et 60 euros au minimum pour les autres. Le compte n’y est pas et, pourtant, nos revendications sont légitimes », insiste Claude Trepka.
Le mouvement n’est donc pas levé et, selon la CGT, « il commence à gêner la production ».
Nicolas Da Cunha